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Dossier: CRISTIANO RONALDO, qui peut se l’offrir ?

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400 millions d’euros. Tel est le montant estimé du transfert de Cristiano Ronaldo, en prenant en compte à la fois l’indemnité de transfert nécessaire pour convaincre le Real Madrid de laisser partir sa tête de gondole (environ 200 millions d’euros) et les émoluments du joueur (50 millions d’euros par saison, sans oublier diverses primes de performance). En évoquant sa décision de quitter le club merengue, l’attaquant portugais a mis le feu au marché. L’incendie ne concernera cependant que quelques «happy fews», à savoir les plus nantis prêts à débourser une somme folle pour un joueur âgé de 32 ans. Mais dont l’aura (et la capacité à vendre des maillots) demeure un puissant aphrodisiaque footballistique…

Pour Paris, c’est maintenant ou jamais

Depuis des années, le club parisien tourne autour de Cristiano Ronaldo et de son entourage. A plusieurs reprises, des discussions informelles eurent lieu. Sans jamais déboucher sur un semblant de concret. Mais cette fois-ci, la donne semble différente. Exaspéré tout autant par l’accusation de fraude fiscale dont il est l’objet de la part du fisc espagnol, que par le manque de soutien du Real, Cristiano Ronaldo a clairement fait état de ses envies d’ailleurs. Et cette fois, la stratégie n’est pas de négocier une prolongation de contrat. Pour Paris, l’occasion est rêvée de trouver un véritable successeur à Zlatan Ibrahimovic en termes de charisme, de leadership sportif, de tête de gondole commerciale. Selon diverses sources, le PSG disposerait d’une enveloppe de 220 millions d’euros pour recruter cet été. Ce qui signifie que, sauf ventes, le club de la capitale mettrait tous ses œufs ou presque dans le même panier. Un pari risqué, mais Nasser Al-Kheläifi – et à travers lui le Qatar – rêve tellement du quadruple Ballon d’Or que rien ne semble impossible.

A Manchester pour un retour aux sources

En dehors de Paris, d’autres clubs en Europe disposent d’une surface financière suffisante pour attirer le Portugais. Sauf qu’il est inimaginable de voir un jour Ronaldo porter la tunique du Barça. Quant au Bayern Munich, il n’est pas coutumier des coups – et coûts – de folie, spécialement pour un joueur de 32 ans. Il reste donc deux autres possibilités : Manchester United et son voisin de City. Dans le premier cas, il s’agirait d’un retour aux sources pour celui qui fut Red Devil de 2003 à 2009. Sous le maillot rouge, il décrocha sa première Ligue des champions et son premier Ballon d’Or (2008). Surtout, il n’a jamais caché son amour d’United, même encore récemment lorsqu’il évoquait le soutien inconditionnel des fans mancuniens à son égard. Une manière, évidente, de pointer du doigt les socio madrilènes, nettement moins transis d’amour à son égard.

Financièrement, United a largement les moyens de l’attirer. Le club qui vend le plus de maillots dans le monde trouverait en Ronaldo une icône capable de booster les ventes. Et donc de faire rentrer du cash… propre à auto-financer sa venue. Sauf que l’entraîneur actuel de M.U. se nomme José Mourinho… et les deux hommes ne gardent pas un souvenir impérissable de leur collaboration à Madrid entre 2010 et 2013. Un obstacle qui n’a rien d’infranchissable, mais un obstacle quand même. Dont pourrait profiter son rival City ? Là encore, ce n’est pas au niveau du portefeuille que le bât blesse. Cristiano Ronaldo concevrait difficilement de porter le maillot des Blues, lui dont le cœur reste Red. D’ailleurs, les dirigeants des Citizens n’ont jamais véritablement cherché à le recruter jusqu’à présent. Pourraient-ils changer d’avis ? Cela dépendra aussi du bon vouloir de Pep Guardiola, leur entraîneur….

Chine ou Etats-Unis, l’El Dorado ?

Il y a quelques jours, certaines rumeurs évoquaient des offres faramineuses de transfert au sujet du Portugais en Chine. Le chiffre de 120 millions d’euros annuel de salaire avait même été avancé, sans que l’on sache quelle part de vraisemblance accorder à celui-ci. Mais une chose est certaine : les clubs chinois disposent de moyens colossaux qu’ils sont prêts à utiliser. D’autant plus avec la certitude de pouvoir amortir en partie le montant d’un tel transfert par la vente de maillots sur le marché asiatique. Et sans négliger non plus l’importance du soutien du gouvernement chinois qui, sous l’impulsion du président Xi Jinping, veut placer son pays sur la carte du football. Reste que partir là-bas équivaudrait, pour Cristiano Ronaldo, à une pré-retraite dorée dénuée de tout intérêt sportif.

Quitte à partir pour une destination plus «exotique» footballistiquement, les Etats-Unis le séduiraient davantage. «Peut-être que dans le futur j’aurais la possibilité de jouer là-bas», déclarait-il en début d’année. «Le niveau de jeu ne cesse de progresser et cela pourrait être intéressant.» Seul problème, aujourd’hui, aucun club américain n’a, a priori, les moyens de débourser 400 millions d’euros pour le recruter. Et il ne semble pas dans les intentions du Portugais de faire un effort pour les beaux yeux de la MLS (Major League Soccer). Aujourd’hui, l’assemblage parfait ressemblerait à un club disposant des moyens chinois mais évoluant sur le sol américain. A défaut, il reste toujours le PSG… le Figaro

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